Les sites étaient alors statiques, développés avec des logiciels de type Golive, Dreamweaver, les menus en Flash pour une meilleure ergonomie de navigation. On était encore contingentés à une compatibilité avec des écrans de petite taille 800×600, souvent en 256 couleurs. Un enfer.
Parce que la plupart des prestataires, qui créaient alors les sites internet, n’avaient aucune compétence en termes d’identité visuelle, les offres étaient souvent plus techniques qu’esthétiques.
Coté client, une correction s’est opérée au début des années 2000. La mise en place des sites a été déplacée du services techniques vers ceux de la communication. Les agences de communication avaient alors beaucoup de retard (c’est encore le cas…) et savaient difficilement porter leur créativité sur ce nouveau support. Et pendant ce temps, de façon bien plus discrète, le mail se développait à grande vitesse dans l’entrepise. Elle participe largement à ce qu’aujourdhui, selon VeriSign, 15 milliards d’Emails sont envoyés par jour dans le monde.
M.S. : Dans l’entreprise, avec les courriels, il y avait quelque fois des groupwares comme Lotus et dans le public, on a vu les premiers blogs apparaîtrent avec les premiers logiciels libres. Comment cela, d’après vous, s’est-il « coagulé » pour l’entreprise ?
G.M. : L’idée d’un site « communiquant » est alors apparue. Un site est maintenant « dynamique », il doit être visible dans les moteurs de recherche et surtout permettre à l’entreprise de communiquer plus efficacement – d’où l’importance grandissante de la demande en services d’Email Newsletters.
